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INTRO
Si perdre du poids est une préoccupation pour certaines personnes, et nous ne parlons que pour celles-ci (sans juger ni dicter une normalité pour tous). Le mauvais réflexe est de se concentrer sur la partie visible de l'iceberg. Cette partie visible est évidemment la nutrition et la sédentarité.
La communication sur les réseaux, télé, journaux se fera aussi sur cette partie, pour vendre : médicaments, super-food, robot de cuisine, matériel de sport, etc.
Mais lorsque nous voulons mener une réelle démarche de changement, car c’est le sujet : nous devons nous orienter vers la base. En tant que life coach, je remarque souvent une confusion entre cause et symptôme sur ce thème.
En effet, si nous mangeons mal et/ou sédentaires cela peut être un symptôme (et non une cause) par exemple le stress ou autres comme nous le verrons plus loin. Il faut donc aller plus en amont dans la chaîne des conséquences.
Pour être précis, voire simpliste, se jeter sur le paquet de chips et le finir en un temps record relève d’un besoin fort. Même si nous savons que ce n’est pas une bonne chose sur le long terme.
Si nous comprenons, que faire une marche ou des mouvements simples (pour ne pas parler de sport) nous ferait le plus grand bien, nous pouvons volontairement l’esquiver aussi pour répondre à un autre besoin qui est en position prioritaire dans notre carte mentale.
I La partie cachée de l’iceberg.
Nous savons que les mauvaises habitudes alimentaires et la sédentarité vont contre nos intérêts présents et futurs. Nous le sentons bien dans notre corps, l’impact d’une mauvaise nourriture et de ne pas bouger altère notre bien-être.
Si nous en avons des doutes, un simple test de 10 jours peut sûrement vous faire changer d’avis. Les impacts sont nombreux sur la qualité du sommeil, la gestion de ses émotions, ses sensations et le simple regard que nous pouvons avoir sur soi.
Le paquet de chips sur le bureau ou encore la plaquette de chocolat le soir devant la télé/ordi sont diverses sources qui répondent à un besoin. Nous avons un réel besoin dont nous ne prenons pas vraiment conscience et nous chopons une solution rapide qui n’est finalement pas adéquate, mais installe une mauvaise habitude et laisse notre besoin originel non assouvit.
Si nous détectons précisément ce besoin, alors il est plus simple d’arrêter certaines habitudes. Là est le point de départ dans sa démarche de changement sur sa nutrition et sa sédentarité. Les besoins les plus communs que je détecte lors de mes sessions sont les besoins : d’affection, de respectabilité ou encore de sécurité.
II Comment bruler au lieu d’accumuler
Pour la prise et perte de poids, c’est logique… Et même comptable.
Et oui, c ‘est comme votre porte-monnaie. Il y a des calories qui rentent et qui sortent… Faites la différence entre les crédits versus les débits et vous aurez votre variation de poids. La petite voix qui fera croire qu’une racine venue de l’autre bout du monde, ou la bave de tel reptile cassera cette soustraction ne sera qu’illusion ou donnera un résultat epsilonesque.
Derrière cette soustraction, il faut être plus subtile et, voire la granularité des propositions dû à vos spécificités (historique, personnalité, âge, habitudes, physiologie, etc).
Se sous-alimenter est un acte autodestructeur sur le corps et peut avoir des conséquences irrémédiables. Donc La qualité nutritive et la qualité de l’organisation de son mouvement (pour ne pas dire sport) prend toute sa place.
Pour savoir si un repas était nutritivement correcte. Il y a un test simple. Sur le moment, vous avez un retour des sensations gustatives… puis un retour général sur l‘état de votre corps.
Les papilles gustatives ?
C'est l’axe de recherche des labos de recherche/développement des boites d’agro-alimentaire… C’est l’axe pour hacker notre système, créer un besoin fort et taper notre porte-monnaie.
Dans une logique évolutionniste : Depuis 150 000 ans, en moyenne, nous vivons dans un monde pauvre en aliment. Donc notre corps, pour sa survie et donc sa recherche en énergie (fructose et glucide) possède des outils pour ne pas laisser une belle mangue qui traine sur notre chemin… ou encore la pomme mûre sur son arbre en face de nous, etc. Car notre ancêtre ne va peut-être plus en voir pendant 10 jours… Donc, nous avons des outils nous donnant une forte attirance pour certains goûts, pour notre survie.
Mais le problème est que ce goût aiguisé, pour de bonnes raisons (notre survie) fait face à une sur-offre de nourriture depuis 50 ans en occident. Bref, nous avons une machine à faire des glaces au pôle Nord… Et cela peut se retourner contre nous.
Notre corps à travers les générations s’adapte à l’environnement… les gens des plaines sont plus grands que ceux des montages pour se déplacer au plus vite. Les populations soumises au froid ont plus de lipide que ceux des pays chauds pour se protéger. Les cheveux : crépu et noir dans les pays chaud, blonds et raides dans les pays froids. Ceci est le produit d’une évolution adaptative et non le fruit du hasard. Mais cette évolution est dans un espace temporel très lent, considérant 50 ans comme infiniment petit… Donc, nous ne sommes pas adaptés à cette suroffre… et même plus : c’est une offre intelligemment vicieuse…
Mais, les papilles gustatives ont une vertu que nous devons écouter : analyser rapidement si c’est toxique ou pas… Un fruit qui pourrit, le lait qui tourne… Aujourd’hui, c’est l’avantage des papilles gustatives : détecter en temps réel un élément toxique ou pas.
Évidemment, le plaisir du goût est là lors d’un bon repas, mais nous ne devons pas oublier la logique de cet outil… pour rendre ces moments conviviaux… extraordinaire, donc qui sort de l’ordinaire.
Et pour le sel ?
Pour le sel, même chose. Depuis 150 000 ans, nous pouvons perdre la vie par blessure... Avec entre autres les coupures… donc la perte de liquide (plasma, etc) est un souci. Le sel est hyperosmolaire, cela signifie il retient nos liquides (sang) et notre organisme n’est pas adaptée à la perte de sodium. Et pour, encore une fois, de bonnes raisons… Garder nos liquides pour notre survie surtout en cas de coupure ou de situations exogènes difficiles. Si je prends du sel (rajouté par les industriels, pour gonfler le goût) je garde les liquides et de ce fait j’augmente ma pression artérielle (plus de liquide dans la même « plomberie » augmente la pression).
Comment faire pour savoir si c’est bon ce que je mange : Écouter notre corps.
Sur le moment, nous avons l’indicateur de nos papilles gustatives… Nous en avons déjà discuté. Il faut savoir avoir de bons moments, mais ne pas être dupe… il ne vient pas aujourd’hui pour notre bien sur le moyen et long terme… C’est un outil dans un monde où la nourriture est rare.
Après 45mins, voire 1 heure, vous avez une réponse de notre corps… Si notre repas était nutritivement riche, nous nous sentons fort et léger.
Si pauvre… nous nous sentons fatigués, tendus et affamés… Oui plus c’est pauvre nutritivement plus nous avons faim après 1 heure et donc remanger a nouveau… Leur business est bien organisé non ? Nos intestins prennent les éléments nutritifs pour l’ensemble du corps. S’il n’y a rien à prendre pour réparer, construire, nourrir nos cellules, nous aurons un retour rapide d’information.
Au sujet de se mettre ou remettre au sport peut être difficile pour un tas de raisons spécifiques, historiques, sociales… Mais une démarche saine mettant les choses à la bonne place et dans un processus marche par marche peut tout changer. Si ce sujet résonne en vous, je vous laisse voir ce petit programme en ligne.
CONCLUSION
1. Mettre sur papier ce que l’on considère être de mauvaises habitudes.
2. Quel besoin y aurait-il pour chacun d’eux ?
3. Tenter de trouver la bonne réponse à ces besoins et retirer ses mauvaises habitudes.
Marco PAONESSA
Relaxologue praticien agréé ASCA
Life coach certifié
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